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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 09:10

 

Aujourd’hui je veux partager avec vous un dossier qui vient de paraître sur Yahoo Chine, et qui fait un bien fou !

Avertissement: - Le titre de mon article est tiré du dossier et ne représente pas mon opinion, il faut lire un peu pour comprendre - 


 yahooparents.jpg

En effet pour caricaturer un peu à l’extrême, certaines personnes estiment que les problèmes que Kanbo et moi rencontrent par rapport à mes beaux parents, viennent surement du fait que je suis une « sale française » : qui comprends rien à la culture, qui n’est pas assez ouverte, qui ne veut pas s’adapter, ne respecte rien, etc.…. Et c’est moi aussi qui forcément pourri la relation entre mon mari et ses parents même quand je suis pas la, et que la conversation ne me concerne pas du tout. Bref tout est ma faute quoi !

 

Et bien non, les problèmes que Kanbo rencontre avec ces parents (et par extension moi aussi avec eux) sont plus que fréquents parmi les enfants uniques de sa génération. Dans ce dossier, c'est tout le système d'éducation parentale en Chine qui est remis en question.

Kanbo n’est pas le seul à avoir ce même genre de problème avec ces parents, non même loin de là! Et puis finalement il s'en ai plutôt bien tirer...

 

Pour ceux qui ne survoleront même pas l'article je résume: dans l’histoire il ne s’agit pas d’un problème de différence culturelle sino-française mais d’un problème générationnel sino-chinoise.

 

 

Bon d’accord, je le savais déjà que ce n’était pas de ma faute, mais ce problème générationnel m’intéresse toujours autant. Et je pense que ça peut intéresser certains d'entre vous...

 

Alors pour ceux qui lisent le chinois, le dossier est disponible ici: http://news.cn.yahoo.com/newsview/huohaizinv/

 

 

Pour les autres je vous propose ma traduction d'une partie du dossier. Dossier qui est d'autant plus intéressant selon moi que normalement les chinois vous sortent toujours les même phrases recrachées sur la questions des relations parents-enfants.

"En Chine on respecte nos parents quoi qu'ils fassent." "Ce que les parents font c'est toujours pour notre bien, il faut accepter". "Ils n'ont qu'un seul enfant, tu comprends c'est normal". 

 


Les parents sont-ils coupables ?

 

Qu’ils soient chargés de bonnes ou mauvaises intentions, les parents sont tout autant que leurs enfants, victimes de la société.

 

 

« Comment je peux être aussi malchanceux au point d’avoir ce genre de parents ?! » Après avoir encore été critiqué de manière hystérique par son père, Song Qiang est au bord du gouffre. « Si aujourd’hui je travaille à Pékin c’est uniquement pour pouvoir leur échapper, afin qu’ils arrêtent de me tourmenter » se confit Song Qiang.

 

Song Qiang a toujours été un enfant modèle. Petit, il a subit une éducation très stricte, s’il avait le malheur de s’opposer, alors ses parents le traitaient de tous les noms et ce parfois très violement. Alors, dès le début de ses études supérieures, Song Qiang a pris la résolution de s’éloigner de sa ville natale, de s’éloigner du contrôle intrusif de ses parents.

 

« Or je ne peux pas vraiment totalement leur échapper ». La raison du conflit actuel est que les parents de Song Qiang veulent venir passer quelques temps à Pékin, mais Song Qiang leur demande de ne venir que deux semaines après ce qu’ils avaient décidé. Du coup « j’ai encore une fois entendu mon père rugir de colère ». Les plaintes de son père résonnant perpétuellement dans sa tête, Song Qiang a dû mal à travailler normalement et à vivre normalement.

 

 

Sur internet Song Qiang a pris comme pseudonyme « 祸害 Huohai » (littéralement « catastrophe »). Les personnes qu’ils désignent comme catastrophe sont ses parents. Sur internet il y a un petit « newsgroup » s’appelant « les parents sont tous des catastrophes », les membres se désignent comme « 小白菜 xiao bai cai » (littéralement « petit choux chinois »). Le groupe permet aux membres de soulager leur peine en partageant les problèmes rencontrés avec leurs parents, mais également de se réconforter les uns et les autres.

« Xiao bai cai » , petits choux chinois, cette appellation vient d’une chanson populaire du Hebei : « Les petits choux, la terre est jaune, à 3 ans 2 ans, ils n’ont plus de mère… »

 

Quant à l’appellation « les parents sont tous des catastrophes » elle est issue d’un roman anglais de l’auteur Nick Hornby « A Long Way Down », dans lequel Jesse, une jeune protagoniste, en résumant les échecs de sa jeunesse prononce cette phrase.

Le responsable du « Centre de recherche pour une famille à l’éducation harmonieuse » (平衡式家庭教育研究中心), Wang Zhan Jun ne pense pas que les membres de ce newsgroup sont des « enfants indignes trahissant leurs parents ».

Au contraire, il pense qu’il y a une accumulation de conflits liés à l’éducation en Chine et comme il y a toujours un jour où les conflits explosent, le temps est venu pour ces conflits la d’exploser. Le nom du groupe est donc révélateur d’un problème de société même s’il reste tout de même volontairement provocateur.

 

Alors, peut-on dire que ces conflits liés à l’éducation parentale sont très répandus, et ont atteint un seuil critique ?

 

Wang Zhan Jun s’appuie sur une étude réalisé sur 3 120 personnes représentants les générations nées après les années 1970, 1980 et 1990. Presque 70% des personnes interrogées (69.6%) avouaient avoir des conflits avec leur parents, parmi celles-ci 59.7% trouvent qu’ils ont un problème de communication avec la génération de leur parent, 8.9% déclaraient que des conflits éclataient régulièrement, et 1% déclaraient la communication impossible avec eux. En se basant sur les résultats de cette étude, il y a environ 10% des personnes interrogées qui déclarent avoir des conflits plutôt graves avec leurs parents. Un journaliste a interrogé certains de ces « petits choux », et en se basant sur leurs cas il a essayé de rappoter tous les types de dommages causés par l’éducation parentale chinoise de ces 20 dernières années.

 

 

* Les parents aiment-ils tous leur(s) enfant(s) ?

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 Je ne traduirais pas ce paragraphe, mais il parle de Liu Jing, 30 ans, divorcée et mère célibataire. Le paragraphe raconte que celle-ci a été battue dans son enfance par son père, elle a eu une mère distance, et elle n’a donc jamais connu le vrai amour parental.  
   
 Le paragraphe parle ensuite de ces enfants qui sont tellement blessés par leurs parents, qu’ils souhaitent mettre fin à leur jour. 

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* Ce que font les parents pour leur(s) enfant(s) est-ce vraiment toujours pour le bien de l’enfant ?

 

« Je veux me sentir libre, mais je crois que toute ma vie je ne pourrais jamais vraiment m’affranchir d’eux »

 

 

« Il y a trois types d’amour entre les parents et leur enfant : l’amour faux, l’amour mal placé et le vrai amour. » explique Wang Zhan jun. Les parents qui n’ont pas de sentiments à l’égard de leur enfant, qui le batte ou le réprimande trop, correspond au « faux amour ». Les parents de Liu Jing envers elle, semble aussi éprouver un « faux amour ». Quant à Liu Xiang il est confronté à « l’amour mal placé ».

 

 

Liu Xiang fait parti de la génération née après 1980.

 

Depuis qu’il est tout petit, son père a toujours été très occupé par son travail, ce dernier partait souvent en voyage d’affaire et ces voyages pouvaient durer des mois. A la maison il n’y avait donc souvent que Liu Xiang et sa mère.

 

Les parents de Liu Xiang aiment certainement énormément Liu Xiang.

 

Le père de Liu Xiang étant souvent absent, alors sa mère a d’autant plus choyé Liu Xiang. Elle ne le laissait faire aucune tache ménagère, se mêlait et s’occupait d’absolument tous les aspects de la vie de son fils. A la maison Liu Xiang n’avait donc qu’une seule chose à faire : étudier.

 

Le père de Liu Xiang est une personne très silencieuse. « Il était difficile pour moi de vraiment attendre le retour de mon père avec impatience, à la maison il ne parlait jamais, il me faisait peur ».

 

Son père ne s’occupait pas de la vie de Liu Xiang, cependant il était spécialement exigeant quant aux études de son fils. A chaque fois que son père rentrant à la maison, il ne faisait qu’une chose : inspecter tous les contrôles, feuilles d’examens et les cahiers de Liu Xiang. Si la moyenne de Liu Xiang baissait, alors il était sévèrement puni.

 

« C’est seulement en étudiant que tu auras un avenir. Si je suis si exigeant envers toi, c’est uniquement pour ton bien ». « Je travaille si dure, si tu n’apprends pas bien à l’école alors tu ne mérites pas d’être mon fils ». Ce sont les deux phrases que le père de Liu Xiang lui répétait régulièrement.

 

« A ce moment la, j’avais souvent l’impression que j’étais un bon à rien » dit Liu Xiang. « Comparé à d’autres enfants, je ne jouais quasiment jamais. Je passais tout mon temps à étudier, mais même si je faisais de mon mieux, mon père lui de toute manière ne regardait que mes résultats. Il suffisant que mes notes à l’école ne soient pas aussi bonnes qu’il l’espérait pour qu’il me gronde. Et lorsque mes notes étaient bonnes, alors la il allait se vanter devant tout le monde de moi ».

Et cela révoltait à chaque fois Liu Xiang, « S’il me demandait de bien étudier à l’école ce n’était pas pour mon bien, mais c’était pour qu’il gagne la face ».

 

Heureusement au collège et à l’université, Liu Xiang a montré qu’il avait un véritable talent pour ses études. « Mes parents me disaient toujours que lorsqu’ils me contrôlaient si sévèrement pour mes études, c’était seulement pour mon bien. Personnellement je détestais étudier, mais je n’avais pas le choix. Lorsque j’étais tout petit, si je faisais beaucoup d’effort pour étudier c’était pour que mon père se montre un peu plus gentil avec moi, et puis en grandissant si j’ai continué mes efforts c’était uniquement en ayant comme objectif de les fuir par la suite ».

 

 

Après le lycée, Liu Xiang a réussi à décrocher une place dans une école loin de chez lui limitant ainsi encore plus les occasions de voir son père, mais sa mère a décidé de le suivre comme son ombre : elle est venue louée une petite chambre non loin de l’université de son fils afin de l’accompagner pour ses études, lui faire à manger et laver ses vêtements. « Je sais que ce que ma mère a fait était pour mon bien, mais elle ne savait uniquement me faire manger, m’habiller, à chaque fois que je voulais discuter avec elle, elle me disait de me dépêcher d’aller étudier au lieu de parler de chose inutile ».

 

Actuellement Liu Xiang est en Angleterre pour continuer ses études. Ces 5 dernières années il n’est rentré qu’une fois chez lui.

 

« Lorsque je réfléchis à ça qu’à été ma vie en ces 28 ans, je me rend compte que je n’ai fait que deux choses : étudier et fuir ».

 

Liu Xiang qui a enfin réussi à fuir à ses parents, n’en est pas tout à fait à la fin de sa peine : il vient de réaliser qu’il est homosexuel. «Au fond de moi, je leur en veux vraiment. Mon père n’était que très rarement à la maison, et ne s’occupait que de mes études, alors je n’ai jamais vraiment eu un modèle masculin pour comprendre ce qu’était la place de l’homme dans un foyer. Par ailleurs ma mère était à la fois distance et beaucoup trop proche de moi, tellement proche qu’elle m’a donné l’impression que les filles passent tout leur temps à piailler, et sont insupportables ».

 

Le manque d’amour paternel a créé un manque chez Liu Xiang, même s’il est adulte, à l’intérieur il n’est encore qu’un petit garçon en quête d’amour paternel. C’est peut être la raison du mal être de Liu Xiang actuellement.

 

 

Les parents de Liu Xiang n’ont toujours pas compris la peine de leur fils. Pour eux leur fils est un bon exemple de leur réussite puisque qu’il a non seulement réussi à l’école et est aujourd’hui en Angleterre. Alors forcément leur fils, leur produit, ils en sont tout particulièrement fiers.

 

« J’ai toujours rêvé de me sentir libre, aujourd’hui je me suis enfin détaché d’eux, mais j’ai remarqué que je ne peux que m’éloigner d’eux physiquement, je ne m’affranchirai jamais de leur influence. ».

 

 

Ne pas se préoccuper des sentiments et des besoins d’amour d’un enfant, c’est cela de « l’amour mal placé ». Wan Zhan Jun explique que même si les parents pensent que ce qu’ils font est pour le bien de leur enfant, en fait cela ne fait que blesser l’enfant.

 

Liu Xiang est un exemple un peu extrême de « l’amour parental mal placé », mais les exemples de ce genre d’amour sont en réalité très courant.

 

Tous les week-ends on peut voir des enfants et leurs parents faire la courses aux cours de soutient : cours de mathématique, d’anglais et de piano. Pour tous ces parents évidement tout ça c’est pour le « bien de leur enfant », mais nombreux sont les enfants qui sont en train de développer du ressentiment envers ce qu’on juge être leur bien. Même si la pression sur les épaules des parents est lourde à cause d’un système scolaire avant tout orienté sur la réussite aux examens, mais on ne peut pas nier qu’aux lourdeurs du système scolaire chinoiss’ajoute cet « amour mal placé » qui marquent à vie les enfants.

 

 

* Pendant l’enfance vivre dans des conditions un peu difficiles, ce n’est pas bien grave ? »

 

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Je ne traduis pas non plus ce paragraphe…Il explique que les chinois pensent qu’en général les enfants quand ils sont jeunes même s’ils subissent des conditions un peu difficile, cela n’influencera pas leur bonheur et leur réussite une fois grand.

Le journaliste explique donc comment l’enfance des personnes interrogées les influences encore aujourd’hui : refus de se marier et d’avoir des enfants, manque de confiance en soi, ils ne comprennent pas l’amour et on dû mal à aimer, ou on peur de mal aimer, etc.

 

 

* Les parents sont aussi des victimes.

 

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Au début du paragraphe, le journaliste explique que les parents ont aussi été des victimes pendant leur enfance et que par conséquent ils reproduisent le schéma de ce qu’ils ont vécu avec leur enfant. Du coup ils ne comprennent pas ce qu’ils font de mal avec leurs enfants.

 

L’article raconte ensuite une anecdote assez « marrante ».

---

 

Une mère de famille en découvrant sur internet l’existence du groupe « tous les parents sont des catastrophes » a téléphoné à sa famille l’invitant à aller voir ce groupe. L’intention de cette mère était que sa fille puisse un peu se comparer aux autres, et voir qu’elle avait eu plutôt de la chance.

 

Elle n’aurait jamais pensé que sa fille avait enfin trouvé un endroit pour exprimer sa peine, et qu’elle écrirait un message de plus de 10 000 caractères chinois pour expliquer comment ses parents l’avaient négligé étant petite, qu’elle fut envoyé vivre chez sa grand-mère, et que celle-ci la terrorisait. Tout cela l’a marqué profondément.

 

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Le paragraphe continue ensuite en expliquant qu’il faudrait que les enfants puissent parler ouvertement avec leurs parents des problèmes qu’ils ont rencontrés pendant l’enfance. Or comme les parents refusent de parler, le fait que les enfants ainsi blessés puissent parler entre eux sur internet de leurs problèmes constitue déjà un premier pas vers une guérison.

 

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commentaires

V
<br /> <br /> Coucou, je suis une lectrice assidue de ton blog depuis quelques années (je te connais à travers la communauté Pullip, j'étais Toky), je suis un peu attristée de voir qu'il n'y a plus d'articles<br /> ces mois ci, j'espère que tout va bien pour toi, je te souhaite une bonne année "classique" et chinoise :)<br /> <br /> <br /> <br />
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É
<br /> <br /> Coucou Toky, ça me fait plaisir de te recroiser ici :D<br /> <br /> <br /> Effectivement j'ai un peu délaissé mon blog, comme j'étais occupée dernièrement, et c'est vrai que la motivation me manque aussi: y a des gens un peu détraqué sur le net et d'autres qui ont la<br /> critique/moquerie facile, alors j'ai de moins en moins envie de m'exposer.<br /> <br /> <br /> Par ailleurs, j'ai moins fait de voyages en Chine, et je rencontre moins de choses nouvelles donc mise à part partager des coups de gueule et autre raleries j'ai moins de chose à raconter héhé...<br /> (et forcément après on a l'impression que je déprime ou que je suis vraiment pas contente de ma vie :p)<br /> <br /> <br /> Enfin maintenant que je suis à Shanghai, j'espère quand même retrouver de la motivation... Quelque part mon blog à plus de 5 ans, ça serait dommage de l'abandonner surtout si j'ai des lectrices<br /> comme toi ;)<br /> <br /> <br /> Bonne année (x2) à toi aussi!<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> <br /> Le taux de suicide au japon , ou en corée  et énorme chez jeunes étudiants<br /> <br /> <br /> . On ne peut pas ignorer cela<br /> <br /> <br /> . Que notre enfant reussisse tous les parents du monde le desirent mais pas à n'importe quel prix .<br /> <br /> <br /> la santé et le bien etre des enfants est plus importante que la reussiste sociale et professionnelle..<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Bonjour Aixue,<br /> <br /> <br /> Ce que tu dis n'est pas faux.<br /> <br /> <br /> Je me suis mal fait comprendre, quand je parlais de "les pousser à étudier", c'est plutôt dans le sens de les encourager à faire leur maximun pour réussir.<br /> <br /> <br /> Pourtant, les enfants coréens étudient aussi énormément et on les voient pas se plaindre...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Bonjour Fengshui,<br /> <br /> Je suis d'accord que le monde actuel n'aide pas, tout tourne autour de la productivité et de l'argent de nos jours.<br /> <br /> Mais à toujours recevoir de la pression de toute part (parents, profs, patron...), beaucoup finissent par ne plus vouloir rien faire par peur d'échouer ou de décevoir... A mon avis, il est<br /> important que les parents pousse leurs enfants à réaliser leur potentiel (tout en étant réaliste, on ne peut pas tous être patrons de Microsoft, ni mariés à Brad Pit ou Monica Bellucci), mais<br /> aussi qu'ils les rassurent, leur dise que l'important c'est qu'ils soient heureux. Et qu'ils acceptent de les laisser faire leur choix, même s'ils se trompent. Personne n'est parfait, et comme on<br /> dit, ce qui ne tue pas rend plus fort.<br /> <br /> En tout cas, mes parents ne m'ont jamais poussé à être première de la classe, ni à devenir médecin, avocat ou maitre du monde, et je leur suis très très très reconnaissant de m'avoir fait<br /> confiance (je ne suis pas millionnaire mais pas à plaindre non plus, et je suis contente de me lever le matin pour aller bosser car j'aime ce que je fais, ce qui est très appréciable) et d'avoir<br /> respecté mes choix, même s'ils n'étaient forcément très contents que je parte vivre en Chine, par exemple. Mais comme ils n'auraient pas appréciés que leurs parents leur dicte leurs choix, ils<br /> n'allaient pas le faire avec moi...<br /> <br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Non désolé, aixue, je ne faisais pas de l'ironie. Je ne pense pas que les parents sont en cause dans cette histoire.<br /> <br /> <br /> C'est plutôt le monde actuel qui pousse les gens à devenir de plus en plus productifs. Les parents poussent leurs enfants à réussir dans les études pour qu'ils aient un meilleur avenir c'est<br /> tout. Ca serait irresponsable de leur part s'ils ne le font pas.<br /> <br /> <br /> Je trouve les enfants cités dans cet article, un peu égoistes quand ils disent que la seule chose qu'ils aimeraient faire c'est de s'eloigner de leurs parents à l'issue de leurs études. Ils<br /> préféraient peut etre travailler 15h par jour dans les usines et gagner des cacahuettes ou sacrifier quelques années de leur vie afin d'avoir un meilleur avenir. On a rien sans rien.<br /> <br /> <br /> Ou sinon, il y a une solution radicale: habiter dans une ile deserte (Plus de contraintes).<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

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Présentation du blog:
Bonjour à tous, je m'appelle Elodie. Je vis en Chine depuis début 2006. J'aime la Chine et devinez quoi? Depuis le temps j'aime toujours y vivre.
Mon mari est chinois (Nanjing) et nous vivons actuellement à Shanghai. Après avoir vécu quasiment 5 ans à Zhangjiagang (petite ville du Jiangsu). Je parle couramment chinois: j'ai fait 2 années d'étude à Nanjing University, et je suis fière d'avoir obtenu au HSK le niveau 7... Enfin j'ai encore de quoi m'améliorer! 
Je crois que vous savez à peu près tout... ;) Bonne visite!
Hello China - Elo China 欢迎你 
Une dernière chose: compte tenu du nombre de message que j'ai reçu via mon blog, je n'ai malheureusement pas le temps de répondre à tout le monde. Désolée.

 

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